samedi 9 novembre 2013

Oléron Wave Classic, un contest à la maison

Vendredi matin, rendez était donné à 10h sur la plage des Huttes célèbre spot du nord oléronnais.36 hommes et 8 femmes avaient répondu présents, venus des quatre coins de l'hexagone, certains s'étant levés à 5h pour être au rendez vous. Notons le nombre remarquable de filles inscrites sur une compétition de vagues en France.
Après les croissants et le café, l'orga décide de lancer le premier tour homme sur des heats de 12min seuls les 2 meilleurs surfs étant pris en compte. Avec 15-20 nds side babord et une houle grossissante les heats s'enchainent, mais la marée monte rapidement et vers 13h le spot devient clapoteux et les vagues se font rares. C'est à ce moment que l'orga décide de déplacer le contest sur un spot plus au nord communément appelé "les poteaux" : Changement de décor, les vagues culminent à 3m et cassent sur un reef à 300m au large, le vent, toujours side prend des tours, ce qui permet de boucler le tour suivant avec désormais un saut et deux surfs pris en compte. Ce deuxième tour est consacré au repêchages pour permettre aux perdants du premier tour d'avoir une chance d'accéder aux quarts de finale.
Certains prennent l'option d'exploiter les reformes dans le lagon quand les plus téméraires s'aventurent à passer la barre. Popol s'en donne à coeur joie dans le lagon, se dit que même si c'est une épreuve de vagues, il va faire des moves de freestyle. Alors que le local Ben Devinat se fait remarquer avec un beau pushloop au bord, Max Reloup s’emmêle dans sa combi,  regrette déjà le Brésil, et sort prématurément.


A 17h, la pluie ne permet plus de juger dans de bonnes conditions, le contest en reste là et les coureurs se lachent en free session certains sortent de l'eau à la nuit tombante alors que le vent monte à plus de 30nds.

Cette première journée s'achève par une dégustation d’huîtres à St Pierre d'Oléron suivie d'un repas au bar "La Suite". Les musiciens d'Archideep & the Monkeyshakers mettent le feu, la soirée déraille et les témoignages confus du samedi matin ne permettent pas d'en connaitre la fin.
Photo : Julien Marron


La journée de samedi est une journée Off, consacrée au surf ou au sup sur les spots de repli de la côte est de l'île. Rendez-vous dimanche matin pour la fin du tableau sur le spot de la Perroche avec une houle massive annoncée.

 







Photos (c)Pierre Bouras

Dimanche le briefing se déroulait à 8h30 à la Perroche, avec la volonté d'exploiter les 20nds d'ouest prévus avant que cela ne bascule au SW. Le programme de la journée : finir le tableau hommes : quart demi, et finale ainsi que le tableau femme : finale et petite finale. 2 sauts et 2 surfs seront notés.
A cause de la marée basse, les vagues sont petites et désordonnées, De Ride-doux ne trouve pas les surfs nécessaires pour se qualifier. Don Loic coule, POpol se perd au vent du spot, le contest s'arrêt la pour eux. En revanche le Vendéen Anthony Proust tire sont épingle du jeu avec un bon placement sur le spot ; il assure ses sauts puis trouve une longue vague qui le propulse en demi.

Le tableau des demi finales, digne d'une AFF, promet du spectacle au public venu nombreux sur la plage en ce dimanche de Toussaint. La marée commence à monter et les conditions s'améliorent peu à peu. Des séries d1m50 pointent leur nez alors que le vent faiblit un peu. Décision est prise de ne compter plus qu'un saut. A ce petit jeu, le local Ben Devinat fait parler sa connaissance du spot et enchaîne les surfs avec un bon choix de vagues il gagne sa place en finale. Se qualifient avec lui Kilian Ducouedic qui prouve qu'il n'est pas manchot en tribord, Vincent Caro très mobile sur le spot, et Régis Bouron, auteur d'un des meilleurs surfs de la journée.

Chez les filles, en l'absence de Marie Gicquel, c'est Astrid Muldoon qui fait parler la poudre et prend le meilleur sur Nathalie Cottard et Fanny Bouley alors que Carole Gauyacq, à l'aise sur son home spot remporte la finale perdantes.

Après une courte pause pour laisser la marée recouvrir un peu plus la dalle, la finale est lancée. Vincent Caro, très toilé, assure en saut avec un backloop une main, alors que ses trois adversaires peinent à se lancer. C'est sans compter sur une série surprise qui lève au large, sur laquelle Kilian réalise un backloop d'une belle amplitude. Ce dernier prend des risques au surf, choisit ses vagues et les exploite sur toute leur hauteur.
Au final, c'est Kilian qui s'impose devant un Vincent Caro qui ne démérite pas, suivis de Régis Bouron et Ben Devinat.

3 commentaires:

  1. Avec ses rouflaquettes à la Sherlock Holmes, JM a le look parfait pour devenir le juge en chef sur le circuit PWA des épreuves de vagues, comme c'était le cas avec Didier Laffite et ses belles bacantes dans les années 90!
    Dany

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  2. Félicitation à toute l'équipe d'organisation, en particulier à Jackotte et son maître Jean MDR !
    L'ambiance était vraiment bonne, différente des autres compétitions, la "local touch" oléronaise dans toute sa splendeur. Changer de spot avec tous les coureurs et l'orga en mode "Blitzkrieg" en moins d'une heure - bravo ! Le back loop one foot de Régis Bouron, les blagues pourries du Kilian, l'accueil, la nourriture au top, la soirée de la mort, le "spoon loop" (mix de push et back atterissage sur le dos) de Max Relou, tous les coureurs venus de loin, le vent présent, ... On en redemande !
    Débat ouvert : que pensez-vous du look pattes velues jusqu'au menton de Jean (- Claude ?) MDR ?

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