samedi 30 novembre 2013

Bricloage : réparer son grip de wishbone

Salut à tous les riders gelés !

Plus de quinze jours de flux de nord-est, je le sens bien froid cet hiver ... Et vous ? Il paraît que certains foufous d'Oléron y arrivent encore ...
Mais, quand il fait trop froid pour naviguer, autant en profiter pour finir son paquet de chips, décrocher son matériel de la cheminée et le lustrer !
Dernièrement, après être parti récupérer dans l'eau le matériel d'un certain Cédric L ... (matériel oublié à la marée montante et pour lequel j'ai à peine été remercié), je retrouve le mien bien râpé sur le wishbone :

 

Voici mon astuce réparation : cette colle est à la fois souple, résistante à l'eau et contient peu de solvant (elle peut donc bien colmater les trous). Mais pas tous bien sûr ... 
On dispose de quelques minutes pour mettre en place, la colle devenant de plus en plus gluante :


Attention, pour la suite, seul un papier de qualité, double épaisseur au minimum est requis ! On en pose un petit bout où je pense puis on l'entoure de scotch en serrant bien :
 

Le lendemain (il faut 20 h de prise à température ambiante), on découpe le dessus :


Nan ... Pas de risques de réattaquer le wishbone, vu qu'il est protégé !


Un petit coup de ponçage pour finir :


Alors, ... Heureux ?



Voilà le genre d'article qu'on trouvait dans les vieux magazines de windsurf, où l'esprit fun était bien présent. Maintenant c'est compétition, trip improbable pour riche rider, planche à plus de 2000 E qui casse, Ricardo (mon idole) qui se fait Jeter Pourrir (JP) ... Bref, du fric partout !

Encore merci au directeur marketting de chez PatteUx pour son petit chèque !
A bientôt pour de prochaines navigations à la maison !

PS : sur le site du "Laurens pétole club" (www.lifes4fun.com‎), en cherchant un peu, on trouve plein d'autres astuces de bricoleurs du dimanche.










lundi 18 novembre 2013

Sessions des 4 et 5 novembre 2013

Brrrrrh ...
Le flux de nord est bien présent, Noël approche mais les marrons sont déjà glacés.
Souvenons-nous des sessions tropicales début novembre. Après la très réussie compétition à Oléron, le week-end du 1er novembre, le vent continuait de souffler et les vagues étaient aussi de la partie. Les riches et chanceux qui ont pu naviguer sur l'île de Ré le lundi 4 novembre 2013 s'étaient donnés rendez-vous sur le spot de Mouille-eau. A marrée basse, on peut avoir l'impression que les vagues vont être toutes rikiki :

  

Mais, il faut toujours se méfier des vagues qui ont l'air petites au loin ...
Car elles sont loin d'être petites.


Au passage, essayez de deviner ce que fait le rider avec la voile Pryde jaune et verte ... 
Chose rare, le vent est plus fort que ce qui est annoncé et beaucoup se retrouvent à la rue. Ce fut la même chose le lendemain mardi 5 :


Vent très fort, vagues énormes, pas remis des courbatures des jours passés, maman qui ne voulait pas qu'on retourne naviguer ... J'ai eu l'impression qu'il y avait tout l'hôpital de La Rochelle venu naviguer. Bon à savoir donc : ne pas tomber gravement malade un jour de vent à La Rochelle !
Coup de chapeau à Maxime Lesauvage (il porte bien son nom) qui fait la fermeture du spot tout seul quand la nuit tombe (vous le voyez sur la photo ?), après des soirées bien arrosées. Mesdames, méfiez-vous de son camping car accueillant ...
De mon côté, j'ai trouvé l'eau très humide (en plus il y avait du vent et ça fatigue). Aussi, j'ai préféré rester raconter à terre avec quelle facilité j'avais posé mon triple front one hand au planing.
Avec tout cela, pas mal de matos abîmé ... 
A très bientôt pour un petit post-tweet-podcast sur la réparation de wishbone.

Bonnes sessions entre les blocs de glace !

lundi 11 novembre 2013

Gym Tonic

Ca se passe cette fois aux Boules d'acier le lendemain de la Oléron Wave Classic. Veronique Devinat, Jean-Mat De Ride-dur avec une caméra, un chrono, pour 30 minutes de gym chacun. Le débriefing est en bonus : un tube d'arnica (parce qu'on les a pas tous d'acier), une tisane ("ventre plat" bien sur) et une bouillotte-chien (ou un chien-bouillote tout dépend de l'usage principal que l'on en a). L'affaire est dans le sac !



samedi 9 novembre 2013

Oléron Wave Classic, un contest à la maison

Vendredi matin, rendez était donné à 10h sur la plage des Huttes célèbre spot du nord oléronnais.36 hommes et 8 femmes avaient répondu présents, venus des quatre coins de l'hexagone, certains s'étant levés à 5h pour être au rendez vous. Notons le nombre remarquable de filles inscrites sur une compétition de vagues en France.
Après les croissants et le café, l'orga décide de lancer le premier tour homme sur des heats de 12min seuls les 2 meilleurs surfs étant pris en compte. Avec 15-20 nds side babord et une houle grossissante les heats s'enchainent, mais la marée monte rapidement et vers 13h le spot devient clapoteux et les vagues se font rares. C'est à ce moment que l'orga décide de déplacer le contest sur un spot plus au nord communément appelé "les poteaux" : Changement de décor, les vagues culminent à 3m et cassent sur un reef à 300m au large, le vent, toujours side prend des tours, ce qui permet de boucler le tour suivant avec désormais un saut et deux surfs pris en compte. Ce deuxième tour est consacré au repêchages pour permettre aux perdants du premier tour d'avoir une chance d'accéder aux quarts de finale.
Certains prennent l'option d'exploiter les reformes dans le lagon quand les plus téméraires s'aventurent à passer la barre. Popol s'en donne à coeur joie dans le lagon, se dit que même si c'est une épreuve de vagues, il va faire des moves de freestyle. Alors que le local Ben Devinat se fait remarquer avec un beau pushloop au bord, Max Reloup s’emmêle dans sa combi,  regrette déjà le Brésil, et sort prématurément.


A 17h, la pluie ne permet plus de juger dans de bonnes conditions, le contest en reste là et les coureurs se lachent en free session certains sortent de l'eau à la nuit tombante alors que le vent monte à plus de 30nds.

Cette première journée s'achève par une dégustation d’huîtres à St Pierre d'Oléron suivie d'un repas au bar "La Suite". Les musiciens d'Archideep & the Monkeyshakers mettent le feu, la soirée déraille et les témoignages confus du samedi matin ne permettent pas d'en connaitre la fin.
Photo : Julien Marron


La journée de samedi est une journée Off, consacrée au surf ou au sup sur les spots de repli de la côte est de l'île. Rendez-vous dimanche matin pour la fin du tableau sur le spot de la Perroche avec une houle massive annoncée.

 







Photos (c)Pierre Bouras

Dimanche le briefing se déroulait à 8h30 à la Perroche, avec la volonté d'exploiter les 20nds d'ouest prévus avant que cela ne bascule au SW. Le programme de la journée : finir le tableau hommes : quart demi, et finale ainsi que le tableau femme : finale et petite finale. 2 sauts et 2 surfs seront notés.
A cause de la marée basse, les vagues sont petites et désordonnées, De Ride-doux ne trouve pas les surfs nécessaires pour se qualifier. Don Loic coule, POpol se perd au vent du spot, le contest s'arrêt la pour eux. En revanche le Vendéen Anthony Proust tire sont épingle du jeu avec un bon placement sur le spot ; il assure ses sauts puis trouve une longue vague qui le propulse en demi.

Le tableau des demi finales, digne d'une AFF, promet du spectacle au public venu nombreux sur la plage en ce dimanche de Toussaint. La marée commence à monter et les conditions s'améliorent peu à peu. Des séries d1m50 pointent leur nez alors que le vent faiblit un peu. Décision est prise de ne compter plus qu'un saut. A ce petit jeu, le local Ben Devinat fait parler sa connaissance du spot et enchaîne les surfs avec un bon choix de vagues il gagne sa place en finale. Se qualifient avec lui Kilian Ducouedic qui prouve qu'il n'est pas manchot en tribord, Vincent Caro très mobile sur le spot, et Régis Bouron, auteur d'un des meilleurs surfs de la journée.

Chez les filles, en l'absence de Marie Gicquel, c'est Astrid Muldoon qui fait parler la poudre et prend le meilleur sur Nathalie Cottard et Fanny Bouley alors que Carole Gauyacq, à l'aise sur son home spot remporte la finale perdantes.

Après une courte pause pour laisser la marée recouvrir un peu plus la dalle, la finale est lancée. Vincent Caro, très toilé, assure en saut avec un backloop une main, alors que ses trois adversaires peinent à se lancer. C'est sans compter sur une série surprise qui lève au large, sur laquelle Kilian réalise un backloop d'une belle amplitude. Ce dernier prend des risques au surf, choisit ses vagues et les exploite sur toute leur hauteur.
Au final, c'est Kilian qui s'impose devant un Vincent Caro qui ne démérite pas, suivis de Régis Bouron et Ben Devinat.